Jojo's bizarre


JoJo, le nom [modifier]
Le surnom JoJo est donné aux différents héros de la série. Cette saga est en effet composée de différentes parties, avec différents héros. Dans chacune, le héros se retrouve ainsi surnommé, car c'est la succession des 2 syllabes de ses nom et prénom.

Jonathan Joestar
Joseph Joestar
Jôtarô Kûjô
Jôsuke Higashikata (Jôsuke s'écrit : « 仗助 », si le premier kanji se prononce « Jô », le second peut être prononcé soit « Suke » soit « Jo », d'où son surnom de JoJo)
Giorno Giovana (le son « Jo » ou « Gio » s'écrivent de la même manière en katakana : ジョ)
Jolyne Kûjô
Johnny Joestar
Singularité de l'œuvre [modifier]
Œuvre déconcertante, ciblant un certain public, elle désarçonne le lecteur habitué aux banals « shônen », frappé d'abord par son graphisme (tordu, peu facile d'accès, sombre et fouillé), qui n'est pas apprécié de tous et demande un certain temps avant d'être décodé :

Musculature impressionnante pour les personnages masculins, surtout dans les premières parties très réminescentes de Hokuto no Ken.
Découpage des planches en diagonale, perspectives insolites, accoutrements extravagants avec de nombreux bijoux et colifichets nombreux affichant de nombreux symboles originaux et poses atypiques et impossible anatomiquement parlant. Araki a une carrière de styliste à la base, ce qui explique certains points du graphisme.

Œuvre extravagante, par une violence exacerbée et même magnifiée, ponctuant le côté grotesque : La patte graphique de Araki est unique et peu habituelle des productions japonaises. L'influence « comics » et même « pulp » se fait fortement sentir dans les premiers volumes.

Passionné, curieux, différent, artiste hors-normes (un peu fou, brouillon, aux inspirations diverses mais aussi généreux), passionné de culture occidentale et de voyages, Araki aime à dépayser son lectorat de base.
Quand le premier chapitre a dû paraître dans les pages du célèbre Shōnen Jump en 1987, le lecteur moyen a dû se retrouver bien surpris par cette histoire d'un lord anglais tourmenté par son frère adoptif. Quel sacrilège pour l'époque, mais aussi quel détournement des poncifs du « shônen » !
Après l'étrange prologue du sacrifice humain aztèque, on se retrouve en pleine Angleterre victorienne !
Le héros, ce pauvre Jonathan, s'avèrant solitaire et étranger, en dehors des règles tacites en vigueur à l'époque (et un peu toujours aujourd'hui), se retrouve tourmenté par un frère adoptif jaloux et arriviste.
Voici quelque chose de plus proche des brimades subies par Candy, que l'aventure fantastique d'un jeune Son Gokû.
Araki, avec des éléments déroutants, la violence exacerbée et une tendance à l'exotisme, n'oublie pas les nombreuses références à la culture pop occidentale et surtout musicale ...

Sept parties [modifier]
Le découpage en parties est l'une des forces de la série, car il permet au lecteur de rencontrer de nouveaux personnages régulièrement, de voir mûrir les anciens, s'attacher à eux et suivre leurs aventures dans un laps de temps assez long, pour que le tout se développe convenablement, mais assez court pour éviter de le lasser. Cela permet également, puisque se développant sur plusieurs générations, de constamment renouveler la pléthore de personnages, tout en ayant la joie d'en retrouver d'anciens au fil des parties (Speedwagon, Joseph, Jotaro et Polnareff sont ainsi des personnages assez récurrents).

Première partie - Phantom Blood tomes 1 à 5
Seconde partie - Battle Tendency tomes 5 à 12
Troisième partie - Stardust Crusaders tomes 12 à 28
Quatrième partie - Diamond is not Crash tomes 29 à 47
Cinquième partie - Golden Wind tomes 47 à 63
Sixième partie - Stone Ocean tomes 64 à 80
Septième partie - Steel Ball Run tomes 81 à 96 (toujours en cours de parution)
(certaines parties se chevauchent dans certains volumes, ce qui explique que par exemple, le tome 12 marque la fin de la seconde partie, puis on enchaine directement avec la troisième, le tout dans le même tome)

Les titres officiels [1] ont été donnés lors de la publication de la série au format « bunko » (petit format et pagination plus élevée pour édition de librairie). Les noms originaux furent attribués lors de la prépublication dans le Weekly Shōnen Jump ou lors de l'édition ultérieure en volumes. La 6e partie n'a pas de nom original car elle a été immédiatement nommée « Stone Ocean » suite à sa nouvelle numérotation. La correspondance en volume est bien évidemment celle de l'édition classique diffusée en France

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